Il s’agit pour le Gouvernement d’augmenter les opportunités pour la création emplois décents, productifs et rémunérateurs à travers :

• Le développement de projets productifs à fort potentiel d’emplois ;
• La promotion de l’auto-emploi des jeunes par la valorisation des compétences ;
• L’organisation et la mise à niveau du secteur informel ;
• L’appui à la recherche de financement ;
• Le renforcement de capacité de gestion et d’entreprenariat des jeunes.

o Les ressources agricoles constituent la principale source de produits alimentaires ;

o  Constituent l’un des principaux pourvoyeurs de matières premières aux industries de transformation (huilerie, sucrerie, filature et textile, etc.).

o  L’agriculture emploie environ 73,8% de la population rurale et apporte des revenus à plus de 60% de la population active sénégalaise.

o  La contribution de l’agriculture au PIB national est de 9,8% en 2017 (source : PNADT)

S’inscrire dans une dynamique de valorisation des ressources et potentialités agro-écologiques des différentes zones du pays dans la construction de chaîne de valeurs agricoles pour :

o  Favoriser le développement de l’agriculture familiale ;

o   Promouvoir le développement de l’agriculture commerciale ;

o   D’organiser les petits producteurs agricoles autour de gros opérateurs modernes et industriels à travers le développement de mécanismes de contractualisation intégrant le financement de l’activité.

Décret n°2018-1250 du 6 juillet 2018 fixant les modalités d’allocation et de répartition du Fonds d’Équipement des Collectivités territoriales :

oArticle 8 du décret n°2018-1250 dispose que l’allocation d’inter-territorialité est une dotation pour inciter les collectivités territoriales à mutualiser leurs compétences et leurs ressources ;

oC’est une dotation destinée à l’investissement ;

oElle représente cinq pour cent (5 %) de l’enveloppe globale du FECT.

L’intercommunalité est un modèle original de gouvernance territoriale à grande échelle en vue de permettre une prise en charge adéquate des problématiques rencontrées notamment :

ol’émiettement des territoires avec la mise en place d’un organisme de coopération confirmant l’attachement des citoyens à l’identité communautaire et favorisant un rapprochement des communautés et un renforcement des liens sociaux ;

ol’effort de mutualisation des ressources humaines, financières et techniques qui traduit une solidarité et une volonté de gérer de façon efficace et efficiente les problématiques de développement comme l’emploi des jeunes ;

ol’amélioration des processus de dialogue politique et de planification des interventions.

C’est le décret n°64-573 du 30 Juillet 1964 qui fixe les conditions d’application de la loi n°64-46 du 17 Juin 1964 relative au Domaine national.

La vocation agricole des terres situées dans les communes rurales est indiquée dans les articles 1er, 2 et 3 du décret :

oArticle premier : le terroir est constitué par un ensemble homogène de terres du domaine national nécessaires au développement de la population du ou des villages qui y sont implantés, y ayant des intérêts ruraux communs.

oArticle 2 : le terroir comprend, autant que possible, les terres de culture, de jachère, de pâturage et de parcours et les boisements régulièrement utilisés par le ou les villages qu’il couvre, ainsi que des terres en friche jugées nécessaires à son extension.

oArticle 3 : le ressort territorial d’un terroir doit être tel qu’il permette le fonctionnement correct d’une coopérative agricole répondant aux deux critères de rentabilité et d’autogestion optimale.

Objectif : fixer la population dans leurs terroirs en faisant des terres des zones de terroirs des terres qui servent à l’agriculture, à l’élevage et au parcours du bétail.